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Pv 4e no 30

Chefs d'équipe et bibliothécaires-conseillers

Compte rendu de la réunion du 18 juin 1998

MEMBRES
ORDRE DU JOUR, TEL QU'ADOPTÉ

présents:
Bernadette Bernard
Robert Blanchet
Madone Blier
Jocelyne Campagna
Rosaire Caron
Annie D'Anjou
Claudie Ochietti
Nicole Rioux

absente:
Sylvie Robichaud


1. Adoption du compte rendu de la réunion no 29

Le compte rendu a été adopté.

2. La précision (Logiciel) pour les autorités des logiciels particuliers

Les autorités LC pour les logiciels individuels ne comportent pas toujours la précision (Computer program), (Computer file), etc...

Contrairement à la politique suivie jusqu'à maintenant, qui était de suivre la pratique LC, il faudra toujours ajouter la précision (Logiciel) dans les autorités que nous établissons dans le fichier des titres uniformes, qu'elle soit ou non présente en anglais, qu'il y ait conflit ou pas.

Ceci afin d'en rendre le repérage plus facile.

3. Cotes d’auteur

Toute dérogation à la politique LC, doit être signalée dans l'autorité, avec les raisons de cette dérogation (demande de conseiller, etc...) et la signature du catalogueur qui établit la politique.

4. Autorités : Principes à respecter

Les principales raisons d'être d'un fichier d'autorité sont les suivantes:

- permettre aux usagers d'une bibliothèque de retrouver sous une seule et même appellation les ouvrages publiés par un même auteur, collectif ou personnel, ayant le même titre ou traitant du même sujet, et le guider dans sa recherche à l'aide de renvois appropriés.

- aider le travail des catalogueurs en établissant des équivalences avec d'autres fichiers de bibliothèques; en fournissant des indications sur le traitement, l'état de la collection, etc.

La politique locale de traitement ayant maintenu le contrôle d'autorité pour les auteurs personnels et un contrôle sélectif pour les auteurs collectifs et les titres uniformes, il s'agit maintenant de préciser de quelle façon ce contrôle devra être fait.

Une formation aura lieu à l'automne pour chaque équipe.

En attendant, il y aurait intérêt à mettre en pratique quelques principes de base qu'on peut appliquer immédiatement et qui aideraient à corriger le problème majeur de notre fichier, soit la présence d'autorités multiples et de nombreuses contradictions dans les renvois, le manque de cohérence de l'ensemble.

4.1. Toujours indiquer en renvoi la forme LC intégrale si elle diverge, ne serait-ce que d’une virgule, de la forme choisie en entrée principale

N.B.: La forme anglaise BNC est déjà chargée en renvoi lors du transfert, par un programme qu'Yvon a implanté. Ce n'est évidemment pas le cas pour LC qui n'est pas un fichier bilingue.

- Créer un 670 pour identifier cette forme, par ex.: 670$aName Auth.$b (Institute of Medecine (U.S.))

- Si la forme française est identique à la forme anglaise, indiquer en 670 simplement la source, par ex. 670 $a Name Auth.; 670$a Can. v.a.

Raison de ce principe: c'est la seule façon d'assurer le bon fonctionnement de la traduction automatique. Ce renvoi (qui est en réalité une équivalence) est donc essentiel.

4.2. Lors de la création d’une nouvelle notice d’autorité, faire le ménage dans le fichier concerné et dans tous les autres fichiers susceptibles de contenir une vieille forme, une forme différence, dans une autre langue par exemple, avec virgule au lieu de parenthèses, etc...

Le travail d'autorité se fait toujours dans le fichier d'autorité. Marche à suivre:

- Créer ou verser la nouvelle autorité après avoir vérifié qu'elle n'existait pas déjà, sous cette forme ou sous une autre forme dans les fichiers appropriés. Ne pas oublier de vérifier au RVM pour les châteaux, les édifices, les églises, etc.

- Interroger à l'aide d'une forme tronquée le plus possible, comportant un ou 2 mots significatifs, et faire classer par ordre alphabétique.

-Fusionner les entrées singulières, les autres autorités éventuelles représentant la même réalité, de façon à obtenir une seule forme.

- Ajouter dans l'autorité les renvois qui s'imposent lorsqu'on a découvert des variantes.

- Se rappeler que les formes inversées comprenant les mêmes mots, ne sont plus nécessaires dans notre système.

En résumé, prendre conscience qu'une autorité qui n'est pas unique et ne contrôle pas les entrées singulières n'est pas une autorité. C'est une entrée singulière de plus, ayant le désavantage d'être coûteuse à produire et d'induire les usagers en erreur par des renvois contradictoires et une illusion de contrôle qui donne à penser que toute leur documentation se trouve rassemblée là alors qu'il n'en est rien. Si le temps manque ou si on n'a pas de données suffisantes pour établir une autorité, et si on n'en a pas un besoin immédiat mieux vaut ne pas la faire et se contenter d'une entrée singulière conforme aux règles; si l'autorité est faite ultérieurement, l'entrée sera repérée et intégrée à ce moment-là.

4.3. Limiter au maximum l’usage des sigles avec points ou espaces

Les vedettes ou renvois comportant un sigle doivent être entrés de préférence en majuscules "collées", par exemple:

OTAN

FMI

Exception 1- si on désire garder la forme LC qui elle comprend quelquefois des sigles avec points séparant les lettres, par exemple:

110$aU.S. Committee for Refugee

Dans ce cas, faire un renvoi systématique de la forme "collée" du sigle, par exemple

410$aUS Committee for Refugees

Par contre, si on choisit la forme "collée" d'un sigle, il est maintenant inutile dans notre système de faire des renvois des sigles avec points ou espaces. L'interrogation de ces formes est problématique. Il faut arrêter de les ajouter, et même les enlever quand ils sont présents dans les dossiers versés, car ils sont causes de pollution et de bruit dans le système.

Exception 2- si la forme LC (ou BNC) obligatoire en renvoi (correspondant à l'équivalence), comporte des sigles avec points.

Il faut la transcrire telle quelle à cause de la traduction automatique.

4.4. Les autorités « squelettiques » doivent disparaître de nos fichiers

4.4.1. Origine

Ces autorités proviennent des 5XX (termes associés, ou génériques) figurant dans les autorités versées.

Ces 5XX créent des entrées "générées par MultiLIS" qui sont vides, sauf pour le lien TA qui les unit aux autorités versées.

4.4.2. Danger de ces autorités

Ayant dans le système l'apparence de véritables autorités (*), elles peuvent soit se greffer à des entrées singulières préexistantes, soit se lier à d'autres notices versées ultérieurement, sans qu'on soit toujours capable de s'en apercevoir, acquérant ainsi un statut de plus en plus officiel sans qu'elles soient jamais francisées ni travaillées et sans ménage possible.

D'où le risque d'autorités doubles selon qu'on travaille en original ou en dérivé, risque considérable à en juger par l'état actuel du fichier des auteurs collectifs ou la présence de 2 autorités pour la même chose n'est pas une exception, sans compter les entrées singulières laissées en place.

4.4.3. Moyens de les éliminer

On peut

- soit détruire cette autorité (attention: par le 1xx, non par le 5xx) si on n'en a pas besoin (aucune entrée singulière ne peut lui être rattachée, ou bien elle n'est pas nécessaire à la compréhension d'une autre vedette, qui lui est rattachée)

Si une notice future en a besoin, l'autorité sera versée à ce moment-là

. - soit la travailler s'il y a des entrées qui peuvent s'y greffer, si elle est nécessaire à la compréhension d'une autre autorité associée (historique à faire ..., note à inscrire, etc...), ou si elle constitue la tête d'une autre vedette dont on a besoin.

N.B. En tout temps, se rappeler qu'on ne travaille jamais une zone 5xx dans une notice d'autorité. Si on doit y faire des modifications, il faut sortir de la notice dans laquelle on se trouve et aller dans la notice IXX correspondante.

Si on doit la supprimer, on doit aller dans la fonction "Destruction" de notices et détruire la notice correspondante. Elle s'éliminera ainsi des autres notices où elle figurait en TA. Seule exception: si on veut simplement l'enlever d'un dossier d'autorité et la conserver dans un autre. On peut alors enlever le 5xx directement dans la notice; la notice ne sera pas détruite et pourra être utilisée ailleurs.

Toute pratique contraire provoque la création d'une autre autorité tout en laissant en place l'autorité d'origine, d'où problème majeur d'autorités multiples, semblable à celui des vedettes "squelettiques"

4.5. Toujours verser et travailler les têtes de vedettes

Depuis quelques années, on ne créait pas forcément d'autorité pour la tête d'une vedette comportant un sous-organisme, si on n'en avait pas besoin pour une notice.

Le problème causé par cette pratique, c'est que la forme de la tête de vedette n'étant pas fixée, elle variait par la suite selon les catalogueurs et leurs sources.

Par exemple:

110 20$aUniversité de Lille II.$bDépartement de géographie

110 20$aUniversité du droit et de la santé de Lille. $b Département de littérature

11020$aUniversité du droit et de la Santé (Lille).$b Département de mathémathiques

Or, il s'agit de la même université

Il devient donc absolument nécessaire de créer ou, verser la tête de vedette et de la travailler avec soin. Faire ensuite le ménage dans les fichiers pour que le tout soit cohérent. Il ne faut pas se contenter de corriger une erreur quand il y en a plusieurs visibles à l'affichage, du moins quand il n'y a pas surcharge de travail courant.

Rappel: les renvois faits sous la tête de vedette ne sont plus à faire dans celles comportant un sous-organisme.

Par exemple, si Université du droit et de la santé (Lille) renvoie à Université de Lille II, il est inutile de refaire à chaque sous-organisme un renvoi comportant cette forme.

Exception: quand il s'agit de la forme exacte LC, correspondant à l'équivalent anglais, qui est obligatoire quelque soit sa forme ou son côté répétitif.

5. Autorités pour les cotes

Les bibliothécaires ont commencé à entrer dans le fichier d'autorité des vedettes-matière, en 150 9$a... des cotes "problématiques", où figurent des instructions particulières. Ces notes étaient auparavant inscrites dans les tables de classification.

But de cette opération: éviter la retranscription manuelle des instructions à chaque changement d'édition des tables.

À l'arrivée d'une nouvelle table, seule une étoile * sera inscrite là où des instructions figurent et il faudra interroger le fichier des vedettes-matière pour lire les instructions. Yvon pourra grâce à l'indicateur 9 sortir la liste des cotes pour l'étoilage. Voir en annexe un exemple de liste produite à partir des cotes déjà entrées dans le fichier.

Les cotes concernées ne seront pas très nombreuses. La cote sera inscrite comme dans le 090 des dossiers. Si on n'a pas la cote exacte, on interroge les 2 premières lettres et sauf exception, l'écran affichera la liste des cotes affectées (les autres vedettes comprenant 2 lettres d'une cote étant rares).

6. Zone document avec introuvable ou manquant

Les documents ayant cette mention n'arrivent pas en général jusqu'à nous, puisque ce sont des exemplaires rachetés. Pour les exceptions, il faut les remettre à Michelle Fortin: seul le comptoir du prêt est autorisé à enlever cette mention. Michelle complètera le dossier si vous ne l'avez pas fait et le remettra ensuite à qui de droit.

7. Politique locale pour les zones 008 (Illustrations), 100, 504, 799

7.1. 008: Illustrations (pour les livres)

Zone supprimée

Cette zone n'est plus à remplir: elle a été jugée peu utile pour une éventuelle production de listes. Son contenu est de toutes façons inscrit en clair dans la zone 300.

7.2. 100: Auteur personnel

Normalisation obligatoire dans la politique cadre. Tous les auteurs personnels qui comprennent au moins un renvoi devront faire l'objet d'une notice d'autorité.

7.3. 504

Note maintenue à la demande des services au public car elle permet d'orienter les usagers vers des ouvrages contenant des références bibliographiques importantes.

Modification cependant à la politique précédente: cette note devra être omise quand il s'agit de simples références en bas de page: dans ce dernier cas, elle devra être enlevée des dossiers dérivés

7.4. 799

Zone supprimée, sauf pour les thèses soutenues à Laval. Voir politique locale pour les raisons de cet abandon.

8. Cas des précisions à traduire dans les collections

Il s'agit d'une exception à la politique locale concernant les collections. Il faut établir une autorité dans le cas où une collection comporte un terme à traduire. On ne peut laisser d'anglais dans les notices, et une fiche d'autorité avec équivalent évitera de réfléchir à chaque cas.

9. Cote pour les films

Louise Ranger a besoin de la cote LC, mais seulement de l'indice sans cutter d'entrée principale. Donc, il n'est pas vraiment nécessaire d'inscrire une cote complète dans le 090.

S'il y a lieu, on pourra aborder la question en réunion de bibliothécaires.


Rédaction du compte rendu:
Claudie Ochietti, 10/07/1998